Maintenance worker checking safety requirements on mobile

Comment établir les bases de vos processus de maintenance corrective ?

Une maintenance corrective est incontournable car, tôt ou tard, tous les actifs connaissent des défaillances. Mais il est aussi établi qu’une maintenance corrective coûte cher : elle ne peut être ni prévue ni planifiée et, dans la plupart des cas, elle implique une urgence. Aussi, établir les bases pour assurer un traitement rapide et efficace de la maintenance corrective va certainement réduire les coûts et la durée d’interruption de vos actifs. En outre, cela améliorera la productivité et la satisfaction des utilisateurs de ces actifs.

Un processus de maintenance corrective performant nécessite une bonne communication avec toutes les parties prenantes afin d’assurer une mise en œuvre précise, rapide et sans retard. Par conséquent, tout commence par l’identification des acteurs concernés mais aussi des moyens et des flux communication.

Un processus de maintenance corrective implique au moins trois parties prenantes :

  1. Le Rapporteur : la personne ou le service qui détecte la défaillance de l’actif et lance le processus. Celui-ci peut être un occupant du bâtiment ou un spécialiste de la maintenance.
  2. Le Coordinateur : la personne ou le service qui réceptionne l’alerte du rapporteur, l’enregistre, valide la priorité et transmet l’information au spécialiste interne ou au prestataire externe approprié pour palier la défaillance de l’actif.
  3. L’Intervenant : la personne ou le prestataire qui exécute les travaux de maintenance et renvoie le statut au Coordinateur.

Il est important de valider ces parties prenantes et de leur fournir les instructions, informations, outils et solutions adéquates pour assurer un traitement rapide et efficace. Ces outils et ces besoins diffèrent selon les parties prenantes.

Pour les Rapporteurs :

  • Comment faire pour que les rapporteurs communiquent une défaillance d’un actif aussi simplement et rapidement que possible, papier, téléphone, courrier électronique, application mobile ou portail libre- service, visite d’un service d’assistance ou toute combinaison de ces moyens ?
  • Quelles sont les informations importantes pour détecter une défaillance ? Par exemple, le nom du Rapporteur, la localisation de la défaillance, l’actif concerné, l’impact réel et la priorité.
  • Comment les Rapporteurs peuvent-ils suivre l’état et la progression de leur appel : par téléphone, par courrier électronique, via un portail libre-service ou selon un processus automatisé ?

Pour les Coordinateurs :

  • Comment les Coordinateurs peuvent- ils, le plus facilement possible, enregistrer un appel signalé, valider l’information d’un Rapporteur et vérifier les doubles signalements ?
  • Comment les Coordinateurs peuvent- ils analyser l’impact d’un appel et déterminer les priorités de traitement et les métiers internes ou fournisseurs externes nécessaires à l’intervention ?
  • Comment les Coordinateurs peuvent- ils informer les prestataires internes ou externes d’un travail de maintenance et surveiller les progrès de l’exécution ?

Pour les Intervenants :

  • Comment les prestataires internes et externes peuvent-ils accéder facilement à la liste de leurs tâches, observer les priorités, les données de localisation et l’actif concerné par l’intervention et disposer des informations nécessaires à une exécution rapide ?
  • Comment les prestataires internes et externes peuvent-ils se conformer aux règles de santé et de sécurité, enregistrer le temps passé et les matériaux utilisés et clore facilement une tâche ?
  • Comment les mises à jour du statut d’une mission sont-elles communiquées aux Coordinateurs et comment les informations sur les délais, les coûts et les matériaux utilizes sont-elles partagées et traitées ?

Bien entendu, un traitement rapide et efficace de la maintenance corrective n’est possible que lorsque les bases référentielles des actifs et des contrats sont en place et combinés avec une automatisation étendue des processus, pour toutes les parties prenantes et dans un flux de travail intégré.

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