Travaillant chez Planon depuis 20 ans, je sais combien les marchés de l’immobilier d'entreprise et du Facility Management peuvent être dynamiques. De nos jours, les changements sociétaux, géopolitiques et économiques mondiaux affectent considérablement les entreprises. Ces influences externes forcent les organisations à être encore plus flexibles et réactives que jamais, notamment dans leur gestion de l'immobilier.
Il y a quelques semaines, j'ai eu l'occasion de discuter de cet intéressant sujet avec René Buck, expert en immobilier, fondateur et Directeur Général de BCI Global, un cabinet de conseil en stratégie spécialisé dans la recherche pour ses clients de nouveaux sites dédiés à la fabrication, la distribution, l’assistance, le développement de logiciels et autres activités. Au début de notre conversation (que vous pouvez écouter gratuitement dans un podcast), je lui ai demandé de me faire part de son avis sur la manière dont certains évènements ou évolutions, tels que le Brexit, les conflits commerciaux, les risques de violation de la propriété intellectuelle et la récente guerre des talents, ont une incidence sur les décisions relatives aux nouvelles implantations d'activité. Il a donné des exemples qui indiquaient clairement que l'on ne pouvait rester les bras croisés et que ces changements devaient être anticipés et pris en compte lors de l'élaboration d'une politique de localisation.
Une question encore plus intéressante que je voulais vraiment poser à René était la suivante : « Aujourd'hui que ces changements se produisent, que peut faire un responsable de l'immobilier pour aligner ses orientations sur les objectifs généraux de son organisation ? ». En d'autres termes : « Comment peut-on mobiliser les dirigeants de l’entreprise après avoir défini et ajusté sa stratégie pour l'immobilier ? »
Je ne veux pas tout dévoiler du podcast de René que je vous encourage à écouter, mais un fait essentiel est que nous connaissons aujourd'hui des conditions complètement différentes en termes de développement commercial, ce qui joue sur les politiques de localisation et donc de stratégies immobilières. Après une récession économique prolongée, les marchés ont enfin renoué avec la croissance ces deux dernières années, dans le monde entier mais notamment en Asie du Sud-Est, en Chine, en Europe et aux États-Unis. Cela a généré une guerre des talents qui a déplacé le centre de nos préoccupations de la question « Comment pouvons-nous fonctionner de la manière la plus rentable ? » à plutôt : « Comment pouvons-nous recruter et fidéliser les bonnes personnes ? ». Ce nouveau paradigme exige que l'immobilier collabore avec les ressources humaines, car le développement de nouvelles opérations dépend désormais fortement des talents disponibles, là où vous en avez besoin dans le monde. René a même déclaré que « la pénurie imminente des talents, quelles que soient les compétences requises par l'organisation, est en train de devenir l'un des facteurs les plus importants pour le choix de localisation, tout secteur confondu ».
Il est essentiel que les responsables de l'immobilier et des ressources humaines réalisent que leur fonction, jusqu'alors centrée sur le support de l'activité, est en train de devenir stratégique et qu'ils doivent également en convaincre les dirigeants. Alors, comment attirer leur attention ?
En plus de ces leçons à retenir, René Buck fournit bien d'autres « matières à réflexion ». C'est pourquoi nous mettons à votre disposition l'ensemble de notre entretien dans un podcast. Vous êtes dirigeant ou responsable de l'immobilier ? Inscrivez-vous sur notre site Web pour écouter directement tous ces précieux éclairages, gratuitement ! Vous aurez également accès à d'autres podcasts que nous allons réaliser avec d'autres leaders d'opinion sur des sujets liés à l'immobilier. Nous espérons ainsi vous fournir une multitude de points de vue et d'opinions sur le secteur de l'immobilier.
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