Dans les années 70, les ordinateurs ont globalement gagné du terrain. Même s'ils étaient toujours volumineux, leurs prix ont progressivement diminué, les rendant accessibles dans un large éventail de secteurs. Les prédictions sur la généralisation de l'informatique se concrétisaient et son utilisation dans la vie professionnelle quotidienne commençait à devenir un fait.
Développement du FM dans les années 70 avec la professionnalisation de ce domaine.
Deux personnes apparaissent comme ayant joué un rôle clé lorsqu'on se penche sur la façon dont le FM a acquis sa légitimité en tant que métier. William Mitchell a d'abord écrit en 1970 un article intitulé « Notes on approaches to computer-aided space planning » (Notes sur des approches en matière d'aménagement du territoire assistée par ordinateur). Il a ensuite été le fondateur d'une des six sociétés de FM assistée par ordinateur (CMMS) qui ont vu le jour au cours de cette décennie. Herman Miller, pour sa part, a organisé en 1978 la conférence « Facility Influence on Productivity » (l'incidence des installations sur la productivité), qui allait donner au FM la forme qu'on lui connait aujourd'hui. Les idées qui prospéraient alors ont jeté les bases de notre métier et fait germer et évoluer les concepts initiaux.
Nancy Sanquist mentionne que « dès le début, plusieurs concepteurs clés de logiciels de FM étaient issus de l'architecture et de l'aménagement urbain, de l'ingénierie, de la maintenance et de l'immobilier, et ils ont informatisé les processus de FM ». Grâce aux ordinateurs, nous avions foi en notre avenir et allions faire progresser nos connaissances et nos capacités en informatisant le FM.