La différence dans ce cas est le lieu. Aux États-Unis pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, ils limitent les déplacements des personnes effectuant quotidiennement des allers et retours entre leur domicile et leur lieu de travail, ou recommandent à leurs collaborateurs de se déplacer en dehors des heures de pointe. La solution du travail flexible permet de réduire l'utilisation globale des carburants fossiles, mais également de diminuer les émissions de substances nocives, le bruit et l'intensité du trafic.
Les chiffres sont, en effet, assez impressionnants :
- Aux Etats-Unis, par exemple, 81 % des travailleurs sont seuls dans leur voiture lorsqu'ils se rendent à leur travail. Ils parcourent en moyenne 18,8 miles, soit plus de 30 km.
- L'essence ayant une valeur énergétique égale à 125 kBtu/gallon (131,87 MJ/3,785 litres), un travailleur qui effectue quotidiennement les trajets « domicile-travail » consomme environ 42 500 kBtu par an.
- C’est plus que la quantité d'énergie totale consommée par des immeubles de bureaux, qui est d'environ 40 300 kBtu par an et par employé, selon l’étude « Commercial Buildings Energy Consumption »,
Il est vrai que le travail flexible, tel que le travail à domicile, peut causer une légère augmentation de la consommation énergétique et des déchets domestiques. En effet, on va par exemple chauffer des espaces qui seraient normalement vides pendant la journée, éclairer des pièces supplémentaires ou bien allumer la télévision à l'heure du déjeuner.
Cependant, l'empreinte écologique de ces actions reste négligeable face à celle des équipements de bureaux qui consomment deux fois plus d’énergie, mais également comparée aux émissions de gaz produites par les carburants fossiles lors des déplacements domicile-travail.