Green building in Singapore

Une évidence concernant le développement durable

À l'occasion de la Journée de la Terre organisée le 22 avril,  j’aimerais vous parler d’un concept sur lequel Planon a beaucoup écrit l'année dernière. Alors que je vantais les mérites du travail à domicile pour réduire les déplacements urbains, ma collègue Sanne Oostendorp s'est demandé si cette « nouvelle façon de travailler »  était réellement respectueuse de l'environnement. Les avis sur la question divergent mais  beaucoup d’individus font le même constat : si chacun d’entre nous faisait des efforts pour respecter l’environnement cela serait bénéfique pour tout le monde.

La différence dans ce cas est le lieu. Aux États-Unis pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, ils limitent les déplacements des personnes effectuant quotidiennement des allers et retours entre leur domicile et leur lieu de travail, ou recommandent à leurs collaborateurs de se déplacer en dehors des heures de pointe. La solution du travail flexible permet de réduire l'utilisation globale des carburants fossiles, mais également de diminuer les émissions de substances nocives, le bruit et l'intensité du trafic.

Les chiffres sont, en effet,  assez impressionnants :

  • Aux Etats-Unis, par exemple, 81 % des travailleurs sont seuls dans leur voiture lorsqu'ils se rendent à leur travail. Ils parcourent en moyenne 18,8 miles, soit plus de 30 km.
  • L'essence ayant une valeur énergétique égale à 125 kBtu/gallon (131,87 MJ/3,785 litres), un travailleur qui effectue quotidiennement les trajets « domicile-travail » consomme environ 42 500 kBtu par an.
  • C’est plus que la quantité d'énergie totale consommée par des immeubles de bureaux, qui est d'environ 40 300 kBtu par an et par employé, selon l’étude « Commercial Buildings Energy Consumption »,

Il est vrai que le travail flexible, tel que le travail à domicile, peut causer une légère augmentation de la consommation énergétique et des déchets domestiques. En effet, on va par exemple chauffer des espaces qui seraient normalement vides pendant la journée, éclairer des pièces supplémentaires ou bien allumer la télévision à l'heure du déjeuner.

Cependant, l'empreinte écologique de ces actions reste négligeable face à celle des équipements de bureaux qui consomment deux fois plus d’énergie, mais également comparée aux émissions de gaz produites par les carburants fossiles lors des déplacements domicile-travail.

Travailler depuis son domicile

Jusqu'à ce que les États-Unis atteignent un point de bascule en terme de transports alternatifs, comme c’est le cas aux Pays-Bas où 30 % de la population active se rend au travail à vélo, il est bien plus écologique d'encourager les salariés à travailler de chez eux ou de leur proposer des options de bureau nomade. Cela permet de réduire le nombre de mètres carrés nécessaires et contribue ainsi à d'importantes économies. 

Il n'est donc pas étonnant qu'un récent article paru dans le magazine Forbes révèle que 82 des entreprises classées dans le top 100 des sociétés où il fait bon travailler autorisent leurs collaborateurs à effectuer 20 % de leur temps de travail hors des murs de l'entreprise.

Lorsque les entreprises recourent à des postes de travail flexibles, elles ont également besoin d’outils et de technologies favorisant la coopération, le partage des connaissances, la flexibilité, la rapidité, l'innovation et la productivité. 

La nouvelle génération de logiciels de Facility Management contribue dans une large mesure à résoudre les problèmes sociétaux et de développement durable actuels en réduisant le nombre de voitures sur la route grâce à la création d'options flexibles pour les postes de travail, mais également en réduisant la nécessité des déplacements « domicile-travail » et en rendant les lieux de travail flexibles.

Les entreprises avant-gardistes prennent réellement conscience aujourd’hui des trois piliers du développement durable qui sont l'économie, l'environnement et le social.

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