Green university building.

Comment les universités peuvent contribuer à réduire les émissions de CO2

De nombreuses universités veulent réduire leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2). Cependant, ce n'est pas si facile car différents facteurs, dont la mobilité, les déchets et la consommation d'énergie, déterminent l'émission de CO2. La compréhension du phénomène d’émissions de CO2 est donc très importante. Comment les universités peuvent-elles rassembler et analyser les informations disponibles pour pouvoir déterminer les mesures d'amélioration adéquates ?

Depuis des années, le thème de l’écologie et du « développement durable » constitue une priorité pour toutes sortes d'instances, notamment pour les établissements d'enseignement. Depuis l’entrée en vigueur du Décret Tertiaire en 2021, il est important pour les écoles et universités de piloter et réduire la consommation énergétique de leurs bâtiments dans le temps afin d’optimiser la valeur verte de leur patrimoine immobilier. De plus, avoir une démarche écologique peut constituer un facteur d’attractivité pour les étudiants.

Identification de l'émission de CO2

La question est de savoir quelles mesures doivent être prises pour réduire l'émission de CO2. Le problème consiste ici souvent à choisir les projets contribuant le plus à l’atteinte de l'objectif. Bien sûr, les résultats de ces projets doivent aussi être pilotés et évalués et différents facteurs doivent être pris en considération. La consommation d'énergie par type de bâtiment universitaire peut, par exemple, varier énormément. La consommation d'énergie d'un amphithéâtre est ainsi relativement faible, mais celle d'un laboratoire de recherche est relativement élevée.

Compte tenu de cette diversité, il est difficile pour les universités de réaliser des analyses car il n’est pas aisé de comparer entre eux des bâtiments de différents types. Comment peuvent-elles alors déterminer une approche en termes de CO2 ?

Pour commencer, il est judicieux de calculer « l'empreinte » totale en identifiant tous les facteurs d'émission de CO2. Malheureusement, ces informations sont souvent collectées à différents endroits, voire ne sont pas du tout identifiées. Il est donc tout simplement impossible de faire une addition fiable. Ce calcul est cependant nécessaire pour choisir la bonne approche de réduction de l'émission de CO2.

Trois piliers importants

Les universités doivent notamment se baser sur trois piliers pour la réduction des émissions :

  1. Gestion opérationnelle - Il s'agit ici notamment de rendre les bâtiments plus écologiques et de réduire la consommation d'énergie. La nécessité de respecter un certain label énergétique ou l'obtention d'un label de qualité est une motivation importante à ce niveau.

  2. Déchets - Par exemple, réduction des déchets en établissant des accords avec des fournisseurs du campus : entreprise de restauration collective, boutiques… Un exemple est la création de points d'eau potable (gratuite) afin d'éviter la vente de bouteilles en plastique.

  3. Mobilité - Environ la moitié des émissions de CO2 au niveau des universités sont causées par les transports. Pensez aux étudiants qui se rendent à l'université ou aux chercheurs qui assistent à des congrès. Ici aussi, des économies intéressantes peuvent être réalisées.

Avec un système IWMS (solution de gestion intégrée de l'environnement de travail) tel que Planon Universe, vous pouvez répondre aux enjeux de la gestion opérationnelle. En effet, la solution permet de mesurer et piloter de manière structurée et standardisée la consommation énergétique de vos bâtiments, leurs émissions de CO2 et les coûts s’y rapportant.

Pour plus d'informations n'hésitez pas à nous contacter.

Mark van der Sangen

Responsable Grands Comptes Planon Pays-Bas

Avant de rejoindre Planon, Mark a travaillé comme directeur commercial pour une société internationale spécialisée dans la gestion d'événements et de conférences. Il travaille chez Planon depuis 2005 et a occupé différents postes au sein du département des ventes, dirigeant actuellement une équipe de directeurs de comptes. Mark se réjouit d'être un véritable partenaire pour ses clients en comprenant leur activité. Selon lui, la transparence dans la coopération est essentielle pour atteindre les objectifs et les buts fixés. Mark est membre de la FMN et de la SMA.

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